Ça ne sera pas comme dans une galerie d’art….je veux surprendre le public …. Lors du vernissage, le 31 janvier 2020, le duo Funk Connection et un trio d’invités surprises susciteront une ambiance éclatée…. Ce vernissage aura lieu dans un immeuble en construction de trois étages, situé au 649 rue Boisseau.
Samedi le 1er février 2020 ( crédit photo; André Bécot) Oeuvre de Marie Rioux.
Canadian Bacon 7 : extra fromage / C’est officiel, nous serons de retour en formation grand V le 30 novembre prochain dans le quartier St-Roch après plus d’un an d’absence.
Vernissage de Canadian Bacon au 280 Arago est, Québec.
Phelipe Soldevila,Olivier De Serres,Sarah Booth,William Dion,Marie-Eve Fréchette,Patrick,Monk.E Pishier,Simon Doyon,Justin Roy,Catherine McInnis,Louis-David Létourneau-Gagnon,Matel,Alexis Paradis,Samuel Breton,Alex Scaner,Éloïse Plamondon-Pagé,Charles-Frédérick Ouellet,Paul Brunet,Zoltan Veevaete,Olivier Roberge,William Gilbert,Francois Lapierre,Francois Raymond,Mireille Bouchard,Patrick Fortin,Sagana Squale,Scribe,Cler,Louis-Antoine Pelletier,Astro,FléoK6A,Gabriel Mercier,Simg,Loup,
VOIR QUÉBEC
Même si Québec interdit les graffitis et que les (vrais) acteurs du street art s’en voient considérablement limités dans leur production, il a ce groupe, ce club présidé par le grandPhelipe Soldevila qui célèbre en toute légalité l’esthétique coolio apparentée au médium mal-aimé de nos politiciens locaux.
« Au départ, c’est Plenty qui m’avait offert de faire une expo solo. […] Je n’aime pas être le centre d’attention, donc j’ai décidé d’inviter deux-trois chums. En une semaine, on s’est ramassés 15 puis 21. »
Jovialiste devant l’éternel et gars de gang autoproclamé, le chic type aussi muraliste a longtemps financé de sa poche les événements du collectif Canadian Bacon, réel happening social où néophytes et collectionneurs aguerris trinquent ensemble. Cette fois, par contre, il n’est pas le seul à mettre des sous dans la tirelire : tous ses collègues cotiseront. « C’est beaucoup à mettre sur tes épaules quand tu fais le salaire d’un peintre travailleur autonome dans la ville de Québec. J’ai atteint ma limite. […] Mon histoire, c’est que j’ai fait la murale de l’Université du Québec à mes frais et que là, tout l’argent que j’investissais dans Canadian Bacon s’est retrouvé là. J’en aie plus, là. »
Je monte les marches à côté du Méduse pour me diriger lentement vers l’atelier des peintres Laps (Francois Lapierre) et Phelipe, le gars qui a fait la grosse murale près du Spot cet été. Ces gars-là sont au coeur de Canadian Bacon, une exposition qui rassemble parfois plus d’une cinquantaine d’artistes visuels de la ville de Québec. On est sensé avoir une entrevue à 14h30. Laps m’accueille et me dit que son partenaire in crimes devrait arriver sous peu. Parle parle, jase jase, on se rend compte qu’on n’aura sûrement pas le temps de faire l’entrevue avec le retard accumulé et nos horaires chargés. Laps prend une paire de jumelle et par une fenêtre qui donne vue sur la basse ville, il épie l’arrivée de son ami. Après quelques instants, on se dit que finalement l’entrevue se déroulera par courriel. Tant mieux, me dit-il, ça va nous donner le temps de bien formuler nos réponses.
Pouvez-vous me décrire le concept derrière Canadian Bacon?
À la base, Canadian Bacon est la réunion d’une grosse gang de chums qui font de l’art sérieusement et qui cherchent à créer des expositions alternatives à ce qui se déroule sur la scène locale actuelle. CB est un collectif/série d’expositions collectives : on s’unit deux fois par année afin de présenter au public de Québec les oeuvres de plus d’une trentaine d’artistes de la région et d’une vingtaine de l’extérieur. On organise aussi des expositions satellites à l’événement Canadian Bacon.