Club des collectionneurs en Arts Visuels de Québec

Comment lire une oeuvre d’art ?…conférence avec Dany Quine et Simon Grondin…Devenir collectionneur d’oeuvres d’art !!!

Andre Philippe

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Quine,Grondin

Comment lire une oeuvre dʼart ? Comment mieux la comprendre, mieux

lʼapprécier ? Cʼest à ces questions que tentent de répondre les

commissaires Dany Quine, historien de lʼart et Simon Grondin,

professeur de psychologie à lʼUniversité Laval et auteur de

Psychologie de la perception (2013) dans le cadre de lʼexposition Lʼart

en soi, à la Villa Bagatelle.

On y retrouve des oeuvres quelquefois inédites, de Plamondon à

Borduas, de Brault à Riopelle, provenant de collections muséales et

privées. A leur contact, nous réalisons que le sens dʼune oeuvre dʼart

relève en bonne partie du rapport à soi et à ce que nous sommes

comme personne, émotionnellement et culturellement.

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Aux côtés de la toile «Au paradis des castors 2004», on aperçoit la directrice générale du CSSSM, Monique Corbeil, Jean-Pierre Valentin de la Galerie Valentin, Paul Bannerman de la Fondation de la famille Bannerman ainsi que la directrice des services aux personnes en perte d’autonomie lié au vieillissement et en déficience physique, Sylvie Moreault. (photo : Pierre-Olivier Girard

Devenir collectionneur d’oeuvres d’art une passion qui s’apprend !!!

Vous aimez les arts visuels ? Vous rêvez d’avoir une collection à la maison ? Le galeriste Jean-Pierre Valentin vit pour sa passion de l’art depuis 40 ans. Il formule quelques conseils au futur collectionneur.

Avant de faire l’acquisition d’oeuvres d’art, Jean-Pierre Valentin suggère d’abord de se renseigner, en lisant des livres, ou en allant voir des expositions dans des Musées ou des galeries.

« Pour commencer une collection d’abord il faut savoir ce qu’on aime. Ça commence presque toujours par un coup de coeur », affirme M.Valentin.

Maintenant, comment déterminer la valeur d’une oeuvre ? « La rareté et la pertinence dans la production de l’artiste », avance Jean-Pierre Valentin. Mais il ajoute que le nom de l’artiste ne fait pas foi de tout, il cite en exemple Picasso.

« Vous pouvez acheter une oeuvre médiocre de Picasso, pour un prix qui est moindre qu’une oeuvre de bonne qualité d’un artiste comme Marc-Aurèle Fortin », illustre-t-il.

À quel moment une oeuvre devient un bon investissement ?

« Le temps, la reconnaissance du public et des institutions pour un artiste », répond simplement M.Valentin. Selon lui, lorsqu’un artiste devient vraiment célèbre, la demande pour ses oeuvres grandit et automatiquement les prix augmentent.

Le galeriste souhaite avant tout que le collectionneur développe un amour pour ses toiles. Il met en garde les spéculateurs. « Quelqu’un qui achète un tableau et qui attend que le prix augmente pour le revendre, ça devient inintéressant. »

Pierre Lassonde, mécène et collectionneur 

Jean-Pierre Valentin a conseillé Pierre Lassonde, un passionné d’oeuvres d’art, dont la collection est présentée en exclusivité au MNBAQ.

« Pierre Lassonde n’achète jamais une oeuvre qu’il n’aime pas. » Il affirme qu’au delà de l’investissement, il est primordial d’aimer l’oeuvre qu’on achète.

 

Merci à Monsieur Michel Parent pour la gestion des invitations par courriel pour le club des collectionneurs en arts visuels de Québec.

 

 

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